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Revivre après un Pervers Narcissique Manipulateur
29 avril 2013

Médiation Acte II

RV pris pour 13h30

Arrivée 13h20 dans l’antre de la médiation.

13h30, 13h35, 13h40…

 

Médiatrice vient me voir : c’est dans ses habitudes ?

Moi un brin agacée : non pas pour le boulot

Médiatrice : mais hors boulot ?

Moi toujours agacée : ben disons qu’aujourd’hui il est bien moins à l’heure avec moi

Médiatrice revient plus tard : J’ai essayé de l’appeler je tombe sur le répondeur d’une société

Moi naïvement : oui c’est la SARL que nous avons créée ensemble

Médiatrice : la SARL date d’après la naissance de votre fille ?

Moi : non non plusieurs années avant la naissance de notre fille.

Médiatrice : et d’habitude il ne répond pas ?

Moi: pendant 13 ans son téléphone a été greffé à son oreille aujourd’hui quand j’ai besoin de le joindre il a étonnamment oublié le téléphone !

 

Médiatrice en profite pour me faire remplir des papiers : attestation sur l’honneur de ce que je gagne et calcul de ma participation à la médiation !

13h45, 13h50, 13h55

 

Médiatrice : il m’a appelée hier, même si je me suis trompée d’heure éventuellement, il devrait être là, bon venez dans le bureau pour les papiers.

 

J’en profite pour dire à médiatrice qu’il n’est pas venu à la convocation à l’assemblée générale de la SARL.

 

14h…

Médiatrice : je préférerais en parler devant lui mais comme il n’est pas là… donc, il m’a téléphoné hier, il voulait savoir si sa compagne pouvait venir aujourd’hui.

Grand étonnement de ma part

Médiatrice : je lui ai donc rappelé que cela devait se discuter à 3 ici

Moi : oui c’est ce que vous nous avez dit lors de notre première rencontre

 

14h05 coup de sonnette, essoufflement dans l’entrée, PN vient d’arriver ! Médiatrice va l’accueillir en lui rappelant l’heure

 

PN : mais non c’était 14h

Moi depuis le bureau : non c’était 13h30

PN à Médiatrice : je suis désolée madame, c’était 14h

Moi : non c’était 13h30

PN à moi : je suis pas sourd !

Moi : Bonjour XY !

PN : b’jr (articuler serait m’accorder trop d’importance)

Médiatrice rappelle l’horaire du RV et que j’étais là en avance et que j’attends depuis un moment

PN à médiatrice : je suis désolée madame

Médiatrice : ce n’est pas tant moi mais XX (moi) qui était là bien à l’heure et qui a dû beaucoup attendre

PN : excusez-moi mesdames

 

On en revient donc à l’amoureux transi qui veut que sa dulcinée de fiancée assiste à nos séances de médiation

 

PN : Fiancée est très impliquée dans cette médiation

Moi : ?????????????

PN : je crois que l’existence de Fiancée va avoir une influence énorme sur notre communication parentale.

Moi : ??????????????

PN à moi : tu veux bien couper ton enregistreur ?!

Moi : je n’enregistre rien

PN : montre-moi ton téléphone

Moi : XY je n’ai pas à te montrer mon téléphone, je prends des notes comme toi

Moi : la prochaine fois nous pourrons laisser nos téléphones dehors !

 

Relecture rapide de quelques points du jugement surtout concernant la raison pour laquelle le juge nous envoie ici : trouver une solution surtout quant à la scolarisation de notre fille à partir du CP. L’audience du 21 mai ayant été repoussée au 5 juillet…

 

Médiatrice : vous avez tout intérêt à trouver une solution en médiation

PN : je suis tout à fait disposé à subir une expertise psychologique

Médiatrice : C’est le cas de tout le monde

PN : Madame, je n’irai pas par quatre chemins, comment trouver une solution alors que hier le commissariat de Sanary m’appelle pour me dire que Madame (c’est moi !) a déposé plainte contre Fiancée ? Je suis en face d’une personne qui essaye de détruire mon couple.

Moi : c’est ton interprétation !

Médiatrice à PN : j’aimerais vous répondre point par point. Vous n’êtes pas stupide même si votre excessive politesse vous amuse et m’amuse en même temps. Vous êtes volontaire dans cette démarche de médiation. Depuis que nous nous sommes rencontrés, voilà 25 minutes, les éléments que vous avancez sont des éléments (enregistrement, plainte) qui peuvent être des entraves à la poursuite de la médiation vous avez dû bien vous renseigner.

PN : Ce qui m’interpelle madame, je suis parfaitement conscient et volontaire de cette démarche de médiation, je ne comprends pas pourquoi madame (c’est moi) se prétend volontaire alors que les attaques fusent de toutes parts…

Moi : je ne fais que répondre et me préserver de VOS attaques, tu te poses toujours en victime, je sais comment tu fonctionnes, j’ai vécu avec toi pendant 13 ans.

PN : oui madame le professeur

Moi : ici je suis XY et pas madame le professeur

PN : alors arrête de me parler comme à un triple idiot

Moi : je ne te parle pas comme à un triple idiot, ta manière de parler est mieux que la mienne ?

PN : arrête d’adopter ton ton professionnel

Moi : donc je vais arrêter mon ton professionnel et je vais parler comme toi alors !

 

Médiatrice nous propose de lister les attaques pour chacun.

PN : la plainte contre ma compagne ; le fait que chaque fois que je récupère ma fille elle se montre désagréable envers ma compagne ; le discours de ma fille vis à vis de ma compagne, elle lui dit « je ne suis pas obligée de te dire bonjour, t’es pas ma mère »

Moi : insultes dont je suis victime, salope, bras d’honneur, conne ; le discours de notre fille quand elle rentre à la maison : maman a été traitée de conne, de grosse

PN : les problèmes professionnels que m’occasionne madame

Moi : le nombre d’emails et sms reçus quand j’ai notre fille en garde

PN : l’impossibilité de pouvoir parler à ma fille quand elle est en garde chez sa maman

Moi : m’entendre dire par Fiancée : tu peux essayer d’appeler je ne te passerai pas ta fille et c’est moi qui décide quand je te la rendrai

Médiatrice : donc c’est de la menace

Moi : oui

PN : arrêtons-là

Moi : être menacée d’emprisonnement par monsieur pour avoir exercé la gérance de la société

Médiatrice : encore une menace

 

Vue l’ambiance, Médiatrice nous demande combien de temps on est resté ensemble et ce qui a fait que nous sommes tombés amoureux… (ben ouais tout de même faudrait pas oublier qu’on a été amoureux, enfin moi oui… lui je me le demande…)

 

PN en parlant de moi : sa jeunesse (eh oui tout juste 22 ans !!!), son ouverture d’esprit, son charme, ses capacités intellectuelles

Moi : sa maturité, son charme, son côté bel orateur

Médiatrice à moi : ça doit faire longtemps que vous ne l’avez pas entendu dire du bien de vous

Moi : en effet

PN : c’est faux ! je dis du bien d’elle à chaque fois à ma fille.

Médiatrice : à priori ce n’est pas ce que notre fille dit à sa maman.

Moi : en tout cas XY je suis ravie de l’entendre et j’en prends bonne note.

 

J’explique alors comment j’étais hypnotisée par XY, comment je buvais ses paroles…

Médiatrice à PN : est-ce que vous pensez que le niveau intellectuel de XX a été une force d’attraction ?

PN : oui, elle lisait des livres dont je ne comprenais même pas le titre.

 

On repart sur la fin de notre relation…

 

Médiatrice : vous êtes conscients de ce qui a provoqué la rupture ?

Moi : j’ai été consciente après, pendant la relation j’étais dans ma bulle, quand je pensais avoir des doutes « hop un peu de fumée, un coup de bel orateur » mes doutes se dissipaient, c’est-à-dire que je tombais sur des sms échangés un peu bizarres j’avais droit à un « non non c’est rien juste une copine » et hop la fumée ça passe… Je trouve un mail non équivoque « non non c’est pas ce que tu penses »

Médiatrice : vous avez le sentiment d’avoir été trompée durant toute votre relation

Moi : oui, trompée physiquement durant une très grande partie de la relation, je n’ai peut être pas voulu voir le peu que je pouvais voir, je ne parle même pas de ce que je n’ai pas su. XY a su m’enlever les certitudes que j’avais par moments sur ce que je voyais ou sur ce que j’arrivais à sentir, il a réussi à me dire « tu te fais des idées »

 

Médiatrice : Vous en voulez à qui ? à lui ou à vous ?

Moi : à moi, au fur et à mesure des années je n'étais plus moi même, j'ai perdu mes certitudes, j'ai perdu mon côté joyeux, XY pour m'embêter m'appelait "joie de vivre" (je reprends le ton qu’il prenait alors), j'étais entrée dans une spirale de dépression, et après cette rupture qui m'a fait un mal fou, il y avait réellement du mal derrière et paradoxalement je me suis mise à revivre et à redevenir moi même et à ouvrir les yeux


médiatrice : ce que vous dites c'est que la séparation vous a été imposée et que ça a été une délivrance pour vous
. On va écouter XY...
Comment vous avez vécu cette séparation ?


PN : une détérioration progressive, une évidence inéluctable, chère madame

mais je ne suis pas à l'origine de la séparation
. Madame est partie de son plein gré.

Moi : ah bon ?


PN : XX on n'est pas là pour parler de ça !


Moi : je pense que c'est intéressant pourtant. Alors si tu veux je vais dire "on m'a demandé de partir et de quitter la maison"
,  mais apparememnt j'ai dû le rêver


PN : madame ne se rappelle pas qu'elle est partie de son plein gré


 

Médiatrice : à qui était la maison ?

Moi : location à son nom et au nom de sa précédente compagne, marraine de notre fille d’ailleurs

Médiatrice : vous vivez avec l'homme de votre vie, le père de votre fille depuis 13 ans, on va dire 10 ans, si je me place un peu avant la séparation et à aucun moment vous n'avez imaginé modifier le bail


moi : si bien sûr je l'ai demandé mais XY ne le souhaitait pas, pas utile. Le bail est vieux, manuscrit, le loyer ne peut pas être révisé.

PN : voilà il y avait intérêt !!


moi : la propriétaire avait 70 ans
(sous-entendu il en a bien profité)

Médiatrice : il ne pouvait pas y avoir un ajout pour mettre le nom de XX ?

PN : non.

        

PN : j'ai proposé à madame de garder la maison


 

médiatrice : ça vous dérange de l'appeler XX ? et non madame
 !

Moi : vous savez, il m’a donné du mademoiselle pendant 13 ans, j’étais enceinte de 9 mois il parlait de moi en disant « mademoiselle » !

 

Nous en sommes arrivés à la conception de notre fille, pour PN c’était pour sauver notre couple… Je me suis étonnée : il m’a fallu trois ans pour tomber enceinte, 2 fausses couches… s’il n’en avait pas voulu il fallait le dire !

 

Donc j'ai ressorti les FC j'y suis allée de ma larme en expliquant que PN n'était pas là, seule à l’hôpital, pas venu en consultation… j'ai ressorti l'avortement d'avril 2012...


 

 

En partant je me suis étonnée que monsieur fournisse son aide juridictionnelle alors que le JAF le considère gagner la même chose que moi parce qu'il n'a fourni aucun justificatif de revenus

 

Moi en partant : il y a une réunion jeudi soir à l’école pour les parents accompagnants à la piscine

PN : Fiancée se fera un plaisir d’aller à la piscine avec eux

Médiatrice : la réunion est pour les parents accompagnants et là c’est trop tôt pour y intégrer votre compagne

PN : ça fait pourtant longtemps qu’elle est là.

Moi : Certes Fiancée est arrivée quelques jours après mon départ au mois de mai ! Au revoir XY tu me préviendras si tu viens à la réunion ?

PN : Certainement !

 

médiatrice me raccompagne à la porte et me dit "bon courage

 

La suite la semaine prochaine : acte III !!!

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Commentaires
C
Bonjour,<br /> <br /> Concernée donc impliquée.<br /> <br /> N'attendez rien de XY, au mieux pensez à vous et à votre enfant.Le bras de fer est vain ; s'il vient à la réunion c'est pour mieux vendre à son entourage, à l'institution scolaire, sa "présence", sa "probité", vendre l'image du "bon père de famille" le tout sans aucune empathie pour la personne réellement concernée.<br /> <br /> Puisqu'il est le père, qu'il accède par lui-même aux informations. Ne lui mâchez pas le "travail". Cela révèlera son degré d'implication, son intérêt réel pour son enfant.<br /> <br /> Mère d'une ado de 18 ans aujourd'hui, séparée depuis 4 ans, divorcée depuis 2 ans...<br /> <br /> Mai 2013, il ne la voit plus et l'appelle quand il n'a rien d'autre à faire en attendant son avion dans un aéroport, ou pour donner "le change" à sa femme actuelle.<br /> <br /> Ma fille de 18 ans est orpheline d'un père bilogique bien vivant ! Un comble !<br /> <br /> Ignorez-le, même si cela vous est difficile. Ne l'invitez plus dans votre vie. S'il est un PN, je puis vous dire qu'il ne se sent aucunement Responsable de votre enfant commun. Il a refait sa vie, balayé l'ancienne qu'il a effacée de sa mémoire : l'avant n'a jamais existé.<br /> <br /> Vous êtes désormais seule. Ce n'est pas votre choix concernant l'éducation de votre enfant, c'est une réalité.<br /> <br /> Ne le laissez pas fagociter votre implication dans l'éducation de votre enfant, il fera en sorte de s'en approprier les lauriers.<br /> <br /> Cessez de lui accorder le pouvoir de vous faire souffrir : <br /> <br /> "Au revoir XY tu me préviendras si tu viens à la réunion ?"<br /> <br /> <br /> <br /> Séparée depuis 2009, sommes en 2013 et pas moyen de me débarasser de 24 ans de vie au service de mon pire ennemi, celui qui a planté ses griffes dans mes doutes, ma naïveté, mon abnégation. Suis pas le meilleur exemple de celles qui auront su dépasser cette expérience, somme toute consentie...<br /> <br /> <br /> <br /> Beaucoup d ecourage à vous, et gardez le cap<br /> <br /> <br /> <br /> Sophie
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